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Il crée son propre établissement et ouvre sa salle de sport "Move Fitness" en novembre 2016. Très rapidement, sa salle est très fréquentée, et afin de proposer un panel d’activités, il s’adjoint 6 coachs pour assurer les cours collectifs.

 

Coronavirus - Covid 19, Saverdun, Ariège

 Publié le 03/02/2021 à 05:11 , mis à jour à 05:17

 

Covid : l’incompréhension du responsable de la salle de sport à Saverdun

 

    

 

Incompréhension pour le responsable de la salle de sport !

Gualter Machado, sportif accompli, s’est dirigé tout naturellement vers des d’études universitaires scientifiques et techniques à l’université de Rio maior au Portugal ou il est né. Diplômes obtenus, il exerce dans des salles de sport à Porto, comme coach sportif, avant d’être recruté en France dans des salles à Verniolle et Limoux.

Très impliqué dans son métier, et désireux d’exercer selon sa conception et expérience dans la remise en forme et fitness, il crée son propre établissement et ouvre sa salle de sport "Move Fitness" en novembre 2016. Très rapidement, sa salle est très fréquentée, et afin de proposer un panel d’activités, il s’adjoint 6 coachs pour assurer les cours collectifs.

C’est ainsi qu’avant la pandémie, son établissement comptait de 350 à 400 adhérents, avec une moyenne de 150 personnes/jour, drainés dans un rayon de 20 kms avec une forte majorité de Saverdunois. La fermeture des salles de sport en mars 2020 a été comprise, car explique-t-il : "on ne connaissait pas à l’époque ce qu’était ce virus, et il était nécessaire de répliquer comme l’on pouvait.

J’ai été soulagé de pouvoir reprendre mes activités en juin, j’ai fait tout le nécessaire et appliqué toutes les consignes scrupuleusement. J’ai fermé le vestiaire, le local douches, mis du gel à disposition, gelé une machine sur deux afin de respecter les distances, réduit le nombre de personnes en salle, désinfecté les machines avant et après. A la réouverture de juin, une baisse de fréquentation a été observée, en effet, les personnes plus âgées, donc personnes à risques, ont hésité à revenir et c’est normal.

Le dernier confinement est un véritable choc : je ne comprends plus, je suis prêt à respecter des gestes barrières plus drastiques s’il le faut, le couvre-feu de 18 h, mais il faut m’expliquer pourquoi l’on accepte la concentration de clients dans les grandes surfaces, les transports en commun. De plus le terme de non essentiel est inapproprié, on clame à tout va de pratiquer un sport pour rester en bonne santé, et on nous oblige à fermer !